Des travaux programmés

Historique

Les habitants du Clos St pierre ont eu l’occasion de manifester, notamment en 2003, leur souhait de voir rénover la voirie du quartier, et d’enfouir les réseaux électriques et téléphoniques. Une série de réunions tenue à cette époque avait prévu la programmation des travaux à l’horizon 2005.

En parallèle, des discussions sur la circulation et le stationnement avaient conduit à une expérimentation des sens uniques et des stationnements matérialisés que nous connaissons aujourd’hui.

Le dernier sujet de discussion concernait le carrefour entre les rues de Provence et de Pin-Balma, jugé unanimement dangereux, pour lequel des solutions de "sécurisation" devaient être étudiées.

Le programme des travaux

Au cours de la réunion, les élus présents, MM Cabanel et Coppey, ont indiqué que l’enfouissemnt des réseaux était désormais programmé pour l’ensemble du quartier [1] selon le calendrier suivant :

• 2005 : rues de Saintonge et de Gascogne
• 2006 : rues de Provence et du Rouergue
• 2007 : rues de Lorraine et de Bourgogne

Ces travaux concernent la téléphonie, l’électricité basse tension, l’éclairage publique. A cette occasion, les canalisations de gaz et d’eau potable seront contrôlées et remplacées si besoin.

Ce périmètre de travaux constitue une surprise agréable vis à vis de l’annonce précédente (2003) qui ne prévoyait pas l’inclusion des rues de Lorraine et de Bourgogne dans le chantier.

Interrogés sur l’étalement des travaux et le délai vis à vis du calendrier précédemment annoncé, les élus ont évoqué la difficulté à coordonner l’ensemble des opérations, et la limitation de l’ampleur des travaux à deux rues par an, au niveau du syndicat départemental d’électricité. Il est en effet souligné que ces travaux sont délégués au syndicat, qui répartit ses efforts entre les communes demandeuses.

La circulation

Les riverains présents ont indiqué leur satisfaction d’ensemble sur le schéma de sens unique mis en place. Il a été néanmoins observé que la circulation était plus rapide rue de Lorraine (stationnement unilatéral) que rue de Bourgogne (stationnement en chicane). Le schéma définitif de stationnement devra donc prévoir du stationnement en chicane, y compris rue de Lorraine, même si cette disposition limite le nombre de places disponibles.

La circulation dans les autres rues restera à double sens, y compris rue de Provence, où des aménagements devront être envisagés pour réduire la vitesse encore excessive, et pour interdire la circulation de transit des poids lourds.

Le carrefour dangereux

Un point concernant la circulation n’a pas obtenu de réponse : l’aménagement du carrefour Provence/Pin-Balma. Au cours de la discussion, nous avons appris des services techniques que le mirroir placé face à la rue de provence "avait été délibérément démonté, pour encourager les automobilistes à ralentir".

L’argument a de quoi surprendre : seuls les automobilites venant de la rue de provence sont en mesure de l’utiliser (ceux venant de l’église arrivant trop vite pour celà) ; or ils doivent s’arrêter au carrefour, compte tenu de la présence du Stop et de la configuration des lieux. Le mirroir ne peux donc nullement constituer un encouragement à la vitesse !

Nous avons également évoqué le mini-giratoire évoqué en 2003 à ce carrefour. Cette solution nous semble peu adaptée, compte-tenu de sa proximité du virage : un véhicule arrivant rapidement de l’église pourrait percuter un véhicule arrêté au niveau du giratoire.

Une meilleure approche consisterait à réduire la vitesse à l’approche du virage. Cette réduction de vitesse devrait - à notre sens - être étudiée à l’occasion des nouveaux aménagements prévus sur le site des anciennes Poste et Gendarmerie.

Les aménagements

A l’occasion de l’enfouissement des réseaux, la chaussée devant être refaite, la question de l’aménagement des rues est posée. Une des questions concerne la largeur des trottoirs que la loi impose désormais d’une largeur minimum de 1m40. Cette contrainte n’était pas en vigeur lors du réamménagement des rues de Bigorre et du Roussillon en 1998.

Plusieurs solutions sont à étudier :

• mise en place de trottoirs règlementaires : cette solution semble difficile compte-tenu de la largeur des voies ;
• dérogation : cette solution génère des nuisances vis à vis de personnes à mobilité réduite, qui pourront se retourner juridiquement contre la municipalité ;
• aménagement en "cour urbaine" : dans ce scénario, les trottoirs disparaissent et la rue devient un espace de stationnement libre, et de circulation partagée entre véhicules et piétons. Un tel aménagement n’est possible que s’il s’impose visuellement et matériellement aux véhicules l’abordant de telle manière qu’ils réduisent fortement leur allure ;

ces différents aménagements concernent les rues autres que Lorraine et Bourgogne, qui, de par leur rôle spécifique de desserte du quartier, garderaient une physionomie "classique", comprenant un troittoir de 1m40 du côté ne présentant pas d’intersection, et un "chasse-roue" de 60cm de l’autre côté.

Aucune décision n’est prise à ce stade, et les élus ont indiqué qu’une concertation aurait lieu sur les différentes options avant de faire un choix.

Rendez-vous et actions

Les élus ont proposé un prochain rendez-vous en Juin 2005 en prévision des premiers travaux.

l’APCVEB reste mobilisé pour une concertation de proximité avec les riverains concernant les aménagements du quartier, ainsi que pour la recherche d’une solution adéquate au problème du carrefour Provence / Pin-Balma.

A ce titre nous demandons aux élus :

• à court terme, de remettre en place le mirroir face à la rue de provence ;
• à l’occasion du projet "Poste/Gendarmerie", de prendre en compte les aménagements requis pour réduire la vitesse des véhicules provenant de l’église.