Présentation du collectif PDU
Groupe "Territoires"APCVEB: Groupe "Territoires"
Article | 27 octobre 2010, par
Dans le cadre des réunions publiques mensuelles des Amis de la Terre, François SAINT PIERRE a présenté hier le rôle joué par le collectif PDU dans la réflexion et la mise en oeuvre des déplacement urbains sur le Grand Toulouse. François SAINT PIERRE représente l’APCVEB au sein de ce collectif.
Le PDU c’est quoi ?
Le Plan de Déplacement Urbain détermine, pour les grandes villes, l’organisation de l’ensemble des déplacements. Transport des personnes et des marchandises, mais aussi les déplacements à pieds ou en deux roues.
Le PDU doit conduire l’agglomération à respecter la loi sur l’air et les différentes lois nationales, il doit aussi être compatible avec le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) qui sert de cadre à l’urbanisation et à la gestion du territoire.
Le PDU s’impose aux divers Plan Locaux d’Urbanisme (PLU) élaborés par les communes ou les communautés urbaines.
Le collectif PDU c’est quoi ?
Le collectif PDU regroupe des associations et des citoyens impliqués dans la question des déplacements dans l’agglomération toulousaine. Depuis sa création en 1998 il a proposé des solutions alternatives, et a dénoncé la naïveté des élus qui ont toujours pensé que le métro serait la solution à tous les problèmes.
Une ville bien conçue doit minimiser et rendre les déplacements plus agréables et plus efficaces. Cela a conduit le collectif à participer à l’élaboration du SCOT. Le collectif défend un « urbanisme en groseille » pour optimiser les déplacements tout en préservant la biodiversité et la capacité de faire du maraîchage à proximité des habitants [1].
Le Collectif n’a de vie qu’à travers les contributions qu’apportent ses différentes composantes, mais l’union faisant la force, en quelques années il est devenu un acteur majeur de la vie locale.
La réunion publique
Cette réunion publique s’est tenue le 26 octobre 2010 en soirée, à la mairie annexe du Pont des Demoiselles à Toulouse.
[1] L’APCVEB est au cœur de cette réflexion par ses prises de position au sein du collectif et vis à vis de l’élaboration du SCoT. Nous plaidons notamment pour la préservation des terres propices au maraîchage en vallée de l’Hers, au regard des projets d’urbanisation envisagés. Pour l’instant, si quelques élus nous prêtent une oreille attentive, les textes ne reflètent toujours pas l’importance d’alterner habitat, espaces verts et terres cultivables dans les plans d’aménagement du Grand Toulouse. Nous poursuivons toutefois les discussions dans ce sens
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